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La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) : une histoire, une évolution, et en 2025, plus que jamais d’actualité.

RSE : cet acronyme désormais bien connu révèle derrière ses trois lettres la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Pourtant, si vous deviez l’expliquer, par où commenceriez-vous ? Quels mots ou expressions vous viennent immédiatement à l’esprit pour évoquer le sujet ? Si le concept a pris forme au fil des décennies, plusieurs étapes ont marqué son développement : c’est ce que nous allons décortiquer ensemble pour faire de vous un incollable sur le sujet et qui sait, un futur ambassadeur RSE au sein de votre entreprise. C’est parti !

RSE, qui est-elle ? D’où vient-elle ?

Si Rome ne s’est pas faite en un jour, la RSE non plus ! Des dizaines d’années ont permis au concept de se formaliser. Oui la RSE a une histoire, et nous prendrons le temps prochainement de vous la raconter ! Ne nous lançons pas dans un cours d’histoire, on vous en reparlera, promis.

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) également appelée Responsabilité Sociale des Entreprises est définie depuis 2001 par la Commission européenne comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes » mais son origine remonte à 1953. Détail qui a son importance, l’emploi de Sociétal élargit le périmètre des responsabilités qu’une entreprise instaure vis-à-vis de la société civile. Une entreprise qui souhaite mettre en place des actions de RSE souhaite réunir une économie pérenne, inclusive et impactante pour tous et aussi être davantage respectueuse de l’environnement.

Qui fait de la RSE en France ?

En France, selon l’étude de 2024 menée par Komeet (ex Vendredi et entreprise de l’économie sociale et solidaire qui vise à démocratiser l’engagement sociétal en France) « 75 % des entreprises ont formalisé une feuille de route RSE pluriannuelle, et 84 % se fixent des objectifs quantitatifs dans ce cadre. (…) D’autre part, 78% des organisations interrogées ont une équipe dédiée (contre 70% en 2022) et 76% y allouent un budget (contre 68% en 2022). La taille des équipes et les enveloppes budgétaires augmentent également, même si les ressources dédiées sont encore perçues comme insuffisantes. (…) Et dans 70% des entreprises interrogées, la RSE est rattachée au COMEX (contre 63% en 2022), partie prenante la plus impliquée autour du sujet : il est “moteur” ou “favorable” dans 93% des entreprises répondantes. »

Si ce n’est pas encore le cas, vous pouvez vous aussi devenir force de proposition en interne !

Alors, obligatoire ou pas la RSE ?

Légalement, non. Mais entre nous, en ayant conscience des changements planétaires, qu’ils soient climatiques, migratoires ou écologiques, qui pourraient remettre en cause le fait que chaque action, à hauteur d’homme, n’est pas importante ? Depuis 2001, la RSE se rapproche de tous les types de sociétés mais reste une démarche volontaire de l’entreprise. C’est une initiative pensée au service d’un écosystème incluant l’environnement, mais aussi tout un chacun, qui réside à proximité. C’est la volonté de faire le lien avec ce et ceux qui entourent chaque entreprise d’un territoire. Les bénéfices retombent des deux côtés, au-delà d’une performance purement économique. La RSE n’est pas un masque derrière lequel se cacher : par exemple, dans le secteur du bâtiment, il est possible de se questionner sur le recyclage des matériaux et la conception de locaux à faible empreinte carbone pour tendre vers une économie circulaire plus forte.

Et vous, à ce stade, à quoi pensez-vous pour les services qu’offre votre entreprise ? N’hésitez pas à solliciter les équipes en interne : quel que soit le format, réunissez-vous et recueillez les idées. Ensemble, on va toujours plus loin, et c’est vrai dans la démarche RSE.

Pour autant, non-obligatoire ne veut pas dire non encadré. Parlons maintenant de la norme la plus importante de la RSE, la norme ISO 26000.

La norme ISO 26000, axe majeur de la RSE.

Dans notre vie courante, on fait tous un peu de RSE : on trie, on privilégie les liaisons douces pour se déplacer et laisser la voiture au garage, on choisit les circuits courts d’alimentation voire le bio, bref, chacun à sa hauteur fait sa part. Mais quand on parle de RSE en entreprise, on parle de la norme ISO 26000, adoptée en 2010 après 5 ans de collaboration entre 99 pays, 42 organisations internationales, et qui a placé en son cœur 7 thèmes centraux : la gouvernance de la structure, les droits humains, les conditions et relations de travail, la responsabilité environnementale, la loyauté des pratiques, les questions relatives au consommateur et à la protection du consommateur, les communautés et le développement local.

Respecter la norme ISO 26000 c’est bien, mais ce sont les labels en France qui valident l’engagement RSE. Il y a les labels généralistes, des sectoriels, ceux encore liés à des thématiques, sans compter toutes les initiatives locales, nationales ou internationales. Ils attestent l’engagement des entreprises en matière de responsabilité sociétale. Citons le label Engagé RSE de l’AFNOR ou encore le Label Investissement Socialement Responsable (ISR). À chacun leurs spécificités, nous en reparlerons ! Il existe aussi les certifications et les normes. Les premières sont délivrées sur procédure plus resserrée et contraignante par des organismes reconnues par l’État, quant aux deuxièmes, elles sont davantage des lignes directrices émises par des organismes reconnus. Leurs différences les rassemblent vers le même objectif.

Vers demain… mais déjà en 2025, la RSE évolue.

En 2025, des obligations se greffent et des évolutions arrivent notamment depuis le 26 février et la présentation par la Commission européenne d’un ensemble de propositions législatives, connues sous le nom de paquet « omnibus ». Il y a là aussi tant à dire que cela fera l’objet d’un article (oui, encore une fois, on vous prépare cela pour bientôt).

Reprenons maintenant l’exemple du secteur du bâtiment qui a longtemps été vilipendé pour son empreinte environnementale. Mais avec l’intégration de la RSE, c’est un secteur qui a su s’adapter aux grands défis de demain : transition énergétique, préoccupations sociales, etc. Alors, c’est là qu’entrent en scène les énergies renouvelables, mais aussi des bâtiments moins consommateurs d’énergie avec des isolations innovantes, la réhabilitation d’anciens locaux… le tout porté par un emploi des populations locales. Diversité, inclusion, liens avec les partenaires sociaux, là, la RSE tourne à plein !

En retour, les entreprises du secteur gagnent en attractivité et compétitivité. Car oui, quand on fait de la RSE, on en parle, et tout cela contribue à construire une image de marque positive, gage d’une entreprise qui dure. Collaborateurs, clients, fournisseurs entre autres, les différentes parties prenantes sont gagnantes. La RSE, ce n’est pas du maquillage, c’est concret. Et se tenir à la page des évolutions du secteur permet de se conformer plus rapidement aux lois qui naissent.

La RSE, c’est donc économique, écologique, éthique, mais aussi stratégique et politique. C’est un cercle vertueux qui allie attractivité dans le recrutement, compétitivité, durabilité et rentabilité d’une entreprise, avec des impacts mesurables à l’échelle de la vie civile. Donc quand vous faites quelque chose, dites-le : magazine, site web, réseaux sociaux, il y en a pour tous les styles de communication !

Appel à l’action !

Toutes les entreprises ont quelque chose en elles de RSE. La multiplication des aides et des guides en matière de RSE doit véritablement inciter tous les dirigeants et chaque collaborateur à s’interroger sur la bonne marche à suivre pour faire de la RSE un levier tangible face aux défis de l’entreprise de demain, dans le respect des écosystèmes écologique et social, tout en étant forte économiquement. Un peu comme une règle du jeu qui va vous aider, en équipe, à déplacer les pions sur le plateau pour atteindre vos objectifs.

L’agenda 2025 se révèle déjà riche en termes de RSE et Just Conseil saura vous éclairer et vous tenir informés. Envie de vous lancer en toute sérénité dans une RSE affirmée ? Il n’y a pas de petits enjeux ni de petits gestes qui comptent pour la société et la planète. Réinventer le contrat social est une urgence, qui doit se faire ensemble. La RSE rassemble plus qu’elle ne doit diviser alors n’hésitez plus, en 2025, soyez fièrement RSE, la RSE c’est sérieux, mais c’est aussi ludique et efficace !

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